Les Avions Philippe Moniot, dignes héritiers de Wassmer Aviation
/image%2F0519178%2F20230630%2Fob_2decb4_img-20221227-144706.jpg)
La centième du magazine Piloter revient sur les avions APM, la gamme d’aéronefs légers du groupe REXIAA. Issoire-Aviation, constructeur discret, propose néanmoins sur le marché 3 monomoteurs pionnier dans la construction tout composite et la motorisation Rotax, avec des caractéristiques et performances très intéressantes.
APM : Avion Philippe Moniot, constructeur français d'avions en carbone certifiés
Rexiaa - Les matériaux composites dans l'aéronautique et les transports
La Russie devrait livrer une trentaine de chasseurs lourds Soukhoï Su-35 à l'Iran
La Russie de Poutine semble privilégier le renforcement des liens diplomatiques qu'il lui reste au renforcement en moyen aérien sur le front de l'Ukraine: Moscou a signé avec Téhéran un accord pour la livraison de chasseurs Su-35 aux forces armées Iranienne.
Ce contrat est décrypté dans une vidéo (encore une fois excellente) d'Ate Chuet.
ATA CHUET TOPGUN2SPEAKER/ LA RUSSIE LIVRE DES SU-35 EN IRAN ?
Petite précision sur la dotation de la force aérienne Iranienne: les Mirage F-1 (à 8:32 de la vidéo) ne sont eux pas une vente de la France à l'Iran du temps du Chah. Ces Mirage F-1 sont ex-Irakiens: ils se sont réfugiés en Iran peu avant la guerre de 91 (Saddam Hussein aurait-il négocier / espérer l'ouverture d'un second front avec son ennemi juré d'hier? Mystère... en tout cas, ces avions - avec une poignée de MiG-29 récemment livrés je crois - n'ont jamais été restitués). Au chapitre "débrouillardise" qu'évoque Ate, on aurait aussi pu signaler les tentatives locales de fabrication d'avion de combat comme le Saeqeh.... Mais ça n'est pas parce qu'on ajoute une dérive au F-5 qu'il devient un F-18 (je n'ai par ailleurs jamais entendu dire que l'avion souffrait d'instabilité en lacet…). Avec un radome de taille inchangée, on peut douter des capacités d'engagement de l'avion dans un contexte de guerre moderne, et de plus le pays ne semble pas être en capacité pour une production de masse. Même remarque pour le Kowsar. Quant au minuscule Qaher 313, on se demande quelle avionique et charge offensive il pourrait emporter, et il est probable qu'il ne dépasse pas le stade de maquette de propagande. La plus grande prouesse locale consiste à mon avis à maintenir en état de vol les vénérable F-4 et F-14, plus de 40 ans après l'embargo contre le régime islamique, en acquérant des capacités de tir de bombes guidées par laser (démontrée par l'attaque de positions de l'EI en Irak par des F-4 Iraniens) et l'emport d'AIM23 Hawk modifié en mode air-air pour les F-14.... Bref, le Su-35 vont au moins donner un coup de jeune à l'aviation militaire Iranienne.... drones contre avion de génération 4, les Iraniens n'ont pas perdu au change.
Autres liens:
Programme SOLARIS de l’ESA, une ambitieuse promotion de captation de l’énergie solaire depuis l’espace
/image%2F0519178%2F20221230%2Fob_cfffcd_roland-berger-ins-869-study-esa-sbsp-i.jpeg)
L'ESA annonce la mise en place d’un programme d’étude préparatoire à l’exploitation de l’énergie solaire grâce à des satellites en orbite. On pourrait même parler de station spatiale, comme le but ultime serait la mise en œuvre de véritables centrales solaires orbitales.
Ce programme, nommé SOLARIS, sera proposé au prochain conseil de l’ESA qui se tiendra en novembre 2022. Ce projet ambitieux pourrait s’inscrire dans un vaste plan de souveraineté et de leadership de l'Europe en matière d’énergie décarbonée.
L’utilisation de satellites pour capter l’énergie solaire et la transmettre sur Terre est connue sous le sigle de SBSP (Space Based Solar Power). Dès 1968, Peter Glaser, un ingénieur de la NASA, produisait un modèle d’étude prouvant la faisabilité du concept. La toute première étude de l’ESA sur le sujet remonte elle à 1979. Les USA ont lancé un satellite test en 2020 et la Chine prévoit de mettre sur orbite des installations pilotes vers 2030 et des SBSP opérationnels à l’horizon 2040. D’autres pays tels que le Japon, la Grande-Bretagne et l’Inde auraient également des programmes en cours.
Cependant, les défis technologiques sont évidemment nombreux. La construction de ces centrales avec des panneaux d’une superficie de plusieurs km2 positionnés en orbite géostationnaire ou aux points de Lagrange justifierait par exemple la réalisation du lanceur européen super lourd d’une capacité au moins équivalente au Starship de SpaceX.
ASPECT TECHNIQUE
Le concept de captation l’énergie solaire avec retransmission vers la Terre a été est un sujet étudié depuis plus de 50 ans. Les avantages sont nombreux :
- En collectant de l’énergie solaire depuis l’espace, on a pas de déperdition due à l’absorption de l’énergie par l’atmosphère. Sur Terre, un panneau photovoltaïque typique génère 100 W/m² en moyenne, alors qu’en orbite, on est autour du kW/m², voire mieux en utilisant des concentrateurs.
- Avec un satellite en position géostationnaire, l’illumination par le Soleil est permanente (hors saison d’éclipse autour des équinoxes), et donc l’énergie solaire peut être collectée en continu, de jour comme de nuit, par un réseau unique de récepteurs au sol.
Cependant, les défis technologiques sont nombreux avant d’en arriver à l’exploitation de ces centrales photovoltaïques spatiales: lancement, assemblage en orbite et enfin faisceau de transmission de l’énergie et redistribution sur Terre.
Si les technologies existent déjà pour un tel projet, les dimensions titanesques qu’il nécessite soulèvent néanmoins beaucoup de questions. Pour commencer, la structure devra à la fois résister aux contraintes d’un lancement et pouvoir être facilement assemblée en orbite, par des robots ou des astronautes. Les panneaux solaires des plus gros satellites géostationnaires actuels ont une envergure de 40 m (soit environ 17 m par panneau), et même si de nouveaux panneaux souples et déroulables de puissance comparable devrait prochainement faire leur preuve en orbite, il faudra concevoir des structures allant jusqu’à 1 km de longueur pour générer une puissance significative au sol après les différentes pertes de puissance à chaque étape de transmission. Ceci implique aussi le développement d’un lanceur « XXL », avec un étage supérieur réutilisable, pour emmener des astronautes-bâtisseurs et les remmener sur Terre ; mais aussi pour aller ravitailler et réparer la centrale solaire orbitale, qui un projet qui n’a de sens que sur plusieurs décennies. Il faudra aussi adapter les systèmes de contrôle d’attitude, de maintien sur orbite et de propulsion pour contrôles efficacement ce géant de l’espace avec une inertie colossale.
De plus, les problématiques dépassent largement celles du segment spatial. Une centrale solaire orbitale nécessite plusieurs étapes de transmissions / transformations de l’énergie:
- Solaire en électrique (puisque le concept se base sur la technologie du photovoltaïque)
- Electrique en radiofréquence, par des faisceaux de micro-ondes (au maximum de la Bande C, pour éviter la dégradation du signal par la nébulosité, ce qui reviendrait au final à la même problématique que pour les panneaux sur Terre) ou par des lasers. Un faisceau trop concentré mettrait en péril des satellites en orbite inférieure, voir la circulation aérienne.
- Radiofréquence en électrique par des « rectenna » (équivalent au cornet récepteur d’une antenne de communication, mais qui transforme l’onde électromagnétique en courant électrique). On peut imaginer de très grandes antennes au sol (rayon de 20 à 40 km) pour récupérer un maximum de ‘spots’ de faible densité énergétique; au-delà de cette taille, trouver un emplacement adéquat apparait problématique.
- Transport de l’énergie électrique reconvertie au sol dans les réseaux de distribution. D’où encore une fois le problème de la taille et localisation de l’antenne redresseuse : si on utilise des endroits désertiques ou un océan pour des installations dont la superficie pourrait atteindre celle de l’Aquitaine, il faut ensuite acheminer l’électricité produite vers les populations. Sans compter la nécessité des accords diplomatiques, politiques et juridiques en tout genre.
Mais peut-être que la question encore plus centrale, avant même la réalisation d’un projet pharaonique et au budget difficile proprement astronomique, est celui de la pertinence de l’objectif : en redirigeant vers la Terre une énergie qu’elle n’aurait pas naturellement reçue sans température globale devrait augmenter …. Les calculs de bilans et les prototypes de CSO ne manqueront pas de nous apporter un ordre de grandeur de ce réchauffement… qui devra être démontré comme au moins inférieur à celui d l’utilisation d’énergies fossiles.
ESA - SBSP in support of Net Zero
Mise à jour:
- 15/09/23: ESA SOLARIS : Présentation | LinkedIn (Tim Peake)
ARIANE 5 a lancé avec succès Konnect VHTS
Pour un de ces derniers vols ce 7 septembre 2022 à 23h45 heure de Paris, la fusée Ariane 5 a effectué un lancement simple, c’est-à-dire avec un seul satellite. Le vol VA258 a décollé du port spatial de Kourou pour placer en GTO (orbite de transfert géostationnaire) le satellite d’EUTELSAT Konnect VHTS. Celui-ci est basé sur une plate-forme SpaceBus NEO de Thales Alenia Space avec une masse au lancement de 6,3 t. Mais avant tout, avec sa capacité de 500 Gbits/s, Konnect VHTS est le satellite de télécommunication avec le plus haut-débit jamais lancé. De plus, le DTP (Digital Transparent Processor) permet de diriger et recombiner le signal des tubes à ondes progressive aux différentes antennes en optimisant la puissance disponible et la réutilisation de fréquence des faisceaux en bande Ka.
Le sigle HTS signifie High Throughput Satellite, est attribué aux plateformes à hauts débits avec faisceaux étroits et une seconde boucle de transmission permettant le retour des données des usagers, contrairement aux services fixes sur une zone déterminée des satellites FSS (Fixed Satellite Services) et BSS (Broadband Satellite Services). Konnect VHTS (Very High Throughput Satellite) affiche donc ses ambitions et sa première mission sera de fournir de l’internet haut-débit, même aux régions les plus isolées d’Europe. Cette capacité ne devrait être détrônée que par les satellites Viasat 3 (plateforme Boeing 702) qui revendique un débit 2 fois supérieur à 1 Tbits/s (1 tera bits par seconde…). Le lancement du premier Viasat 3 est prévu pour début 2023, et avec 2 autres exemplaires placés à 120 degrés et une telle capacité, on n’est pas loin du rêve d’Arthur C. Clarke d’un service satellitaire avec une couverture globale.
/image%2F0519178%2F20221020%2Fob_50c7a1_eutelsat-konnect-vhts-1.jpg)
Avec ce nouveau vaisseau amiral et l’acquisition de One Web, Eutelsat assure sa position de leader tant dans les solutions satcom traditionnelle avec une plateforme géostationnaire à forte capacité, et une constellation MEO avec une grande souplesse de renouvellement.
Perte probable du satellite Chinasat 6A - les DFH-4 à l'épreuve de la durée
D'après le site SeraData / SpaceTrak, qui fait référence en terme de base de donnée sur les engins spatiaux, le satellite de télécommunication Chinasat 6A (ex- Sinosat 6) de l'opérateur China Satcom aurait été complètement perdu le 9 décembre 2021 suite à un défaut du contrôle d'attitude. Cette défaillance serait elle-même due à priori à l'impossibilité d'utiliser les propulseurs, ce qui indique probablement un épuisement prématuré des ergols embarqués (il n'est cependant pas précisé si cet événement est lié à une fuite d'hélium du système de pressurisation peu après le lancement en septembre 2010).
/image%2F0519178%2F20220408%2Fob_3509fd_chinasat6achinasatellitecommunications.jpg)
Chinasat 6A est le 4ie satellite de type DFH-4, et si cette perte était confirmée (après un peu plus de 11 ans en orbite), alors les 4 premiers satellites de cette plateforme de télécommunication développée par la CASC (Chinese Aerospce Corporation) n'auraient pas atteint leur durée de vie nominale de 15 ans:
- Sinosat 2 (1er DFH-4, lancé en octobre 2006): non-déploiement des panneaux solaires
- Nigcomsat 1 (2ie DFH-4, lancé en mai 2007): les 2 panneaux solaires étaient hors d'usage vers la fin de 2008, après seulement un peu plus d'un an à poste.
- Venesat 1 (3ie DFH-4, lancé en octobre 2008): perte successive encore une fois des 2 panneaux solaires, perte totale en mars 2020 (après moins de 12 ans en orbite)
Le 5ie DFH-4 de la série, Chinasat 10 a été lui lancé en juin 2011; tous les DFH-4 ont été lancé avec la fusée Long March 3.
Reférences:
Chinasat-6A is likely total loss after attitude control issue - Seradata
Russia has fired a missile on its decommissioned Kosmos 1408
From more than a decade, there are substantial evidences that Russia is regaining many of its Cold War-era counterpace capabilities. It the efforts has been mainly based on jamming in-orbit capability (with Lutch and Cosmos satellites fleet), and other co-orbital assets. But on 15th November 2021, the Russian military forces have proceeded with a direct-ascent fire with the Nudol system from Plesetsk, creating a substantial amount of Space debris. Read more...
/image%2F0519178%2F20211121%2Fob_1be275_a-tselina-d-satellite-platform-on-whi.jpg)
VIASAT buys INMARSAT for 7.3 billion USD
/image%2F0519178%2F20221230%2Fob_7bd321_viasat-combines-with-inmarsat-5.jpg)
The acquisition of INMARSAT by VIASAT is acted and might be effective in 2022 after all shareholders and sovereign authorities approval have been granted. This merger seems particularly wise from a transversal business perspective: VIASAT core development having so far focused on high-power satellites with a broad HTS coverage, will now grow with the largest existing MSS capacity, representing a total of 14 satellites in orbit. With Viasat 2 (which suffered an antenna malfunction from 2018) and now the 3 Viasat 3 satellites (being currently manufactured in coordination with Boeing , on 702HP platforms), the Californian company wants to achieve a global broadband service. On the other hand, INMARSAT has 7 satellites in command for its Global Xpress service: 5 on a traditional geostationary orbit and 2 on an highly elliptical orbit to cover the polar regions. In addition, the British operator has also announced the Orchestra constellation, a plan for more than 150 Low Earth Orbit satellites on multiple orbits. The combined fleet will form a coherent terrestrial / in-flight / maritime and fixed / mobile services network over a very large spectrum band, challenging the space telecom and data industry.
https://spacenews.com/viasat-buying-inmarsat-in-7-3-billion-deal/
ICON AIRCRAFT vise la certification FAA ‘primary category’ pour son hydravion à coque amphibie A5
/image%2F0519178%2F20210818%2Fob_fd95a2_a5-lakepowell.jpg)
ICON espère obtenir de la Federal Aviation Administration une certification en catégorie « Primary Category » de son amphibie A5 pour la fin de 2021 . Après un premier vol en octobre 2008 suivi d’une longue période de mise au point par Icon Aircraft basée à Vacaville en Californie, l’A5 avait été finalement certifié comme LSA (Light Sport Aircraft) fin 2013. Le début de carrière de l’appareil a été entaché d’un prix de vente ayant plus que doublé (pour atteindre actuellement 389 000 USD) et de 2 accidents mortels en 2017*, bien que le design de l’avion ne semble pas être en cause. Néanmoins, quelques 100 exemplaires seraient actuellement en service, et l’appareil demeure en production alors qu’on aurait pu lui prédire un retrait rapide du marché à l’image du Cessna 162 Skycatcher.
La « Primary Category » est une sous-catégorie de certification de la FAR23, qui limite entre-autre la motorisation à moins de 200 ch. Ceci pourrait néanmoins ouvrir de nouvelles perspectives, le GMP actuel sur une base de Rotax 912iS de 100 ch offrant des performances modestes, contrastant avec le design moderne et l’allure sportive de la machine. Quoiqu’il en soit, Icon pense que cette nouvelle certification devrait augmenter l’attrait de l’appareil sur le marché international. Il faudrait pour cela que la « Primary Category » trouve son équivalent dans les normes européennes, CS23, CS-LSA ou CS-VLA.
*4 autres ont été également été détruits, sans faire de victime. Mais alors qu’on aurait pu s’attendre à un taux élevé d’accident mettant en cause des pilotes LSA avec peu d’heures de vols, attirés par l’aspect « fun » de l’appareil et de la promotion commerciale d’Icon, ces accidents sont tous sauf 1 le fait de pilotes expérimentés.
https://www.youtube.com/watch?v=qHvyjqSS1nU
https://www.aopa.org/news-and-media/all-news/2019/september/23/icon-accidents
Interception d’un Boeing 737 de Ryan Air par un MiG 29 Biélorusse
Alors qu’il était à quelques minutes de quitter l’espace aérien de la Biélorussie, un Boeing 737 de la compagnie Ryan Air reliant Athènes à Vilnius a été intercepté par un chasseur biélorusse de type MiG-29. Ce dernier a contraint l’équipage du vol commercial de se dérouter sur l’aéroport international de Minsk. Les passagers ont été débarqué, et le journaliste Roman Protassevitch, opposant au régime du président Alexandre Loukachenko, a été immédiatement arrêté par les autorités locales. Tout a commencé semble-t’il par une information faisant état d’une bombe à bord du 737, mais cette alerte a été démentie après la fouille de l’avion, qui a plus tard été autorisé à reprendre son vol vers la capitale Lituanienne. En outre, d’autres passagers, possiblement membres des services secrets biélorusses (KGB), ne seraient pas remontés dans l’avion de ligne. On est en droit de se demander si la présence à bord de Mr. Protassevitch (entre autre ancien rédacteur en chef du média d’opposition Nexta) récemment inscrit par le KGB sur la liste des « individus impliqués dans des activités terroristes », n’aurait pas motivé ce détournement.
/image%2F0519178%2F20210531%2Fob_840118_belarus-air-force-mikoyan-gurevich-mig.jpg)
Cette interception qui s’apparente à un acte de piraterie aérienne pour servir une action de répression politique pourrait avoir de nombreuses conséquences. Au-delà des réactions politiques, il pourrait y avoir des répercussions sur l’attitude des équipages lors d’une interception et une éventuelle analyse ou interprétation avant d’obtempérer. Quoiqu’il en soit, cet évènement ne peut que créer une atmosphère de malaise. Mais il faut espérer qu’il n’entraine pas de part et d’autre des équipages militaires et commerciaux des tensions qui pourraient à terme déboucher sur des drames tels que celui du vol Libyan Arab Airlines 114 (abattu en février 1973 par des F4 Phantom II israéliens) ou bien du Vol Korean Air Lines 007 (abattu en septembre 1983 par des Soukhoï 15 soviétiques).